En Chine, conduire une voiture volante ne sera bientôt plus de la science-fiction

On a tous déjà rêvé de survoler les embouteillages plutôt que d'être coincé dans sa voiture ? Le chemin qui sépare la science-fiction de la réalité continue de se rétrécir.
À Canton, en Chine, le taxi volant développé par l’entreprise Ehang, en photo ci-dessous, entre déjà dans sa phase de test finale. Il a déjà 37.000 heures de vol à son actif et pourrait bientôt obtenir la certification de l’aviation civile chinoise. Avec ce précieux sésame, la société pourra alors le commercialiser.
L’engin décolle à la verticale, grâce à un système de propulsion avec huit rotors, et peut atteindre la vitesse maxime de 100 kilomètres par heure, selon son concepteur. Il peut accueillir à son bord jusqu’à quatre passagers.
Et surtout, à en croire Xin Fang, responsable des opérations chez Ehang, utiliser ce taxi volant est un jeu d’enfant. "Le passager doit juste taper sa destination sur l’écran et notre centre de commande planifie l’itinéraire pour lui", dit-il.
Cela fait dix ans déjà que l’entreprise chinoise Ehang développe des modèles de voitures volantes avec l’objectif à terme de désengorger le trafic routier dans les grandes villes du pays. "Dans le futur, nous prendrons une voiture volante comme on prend un taxi. L’avenir du transporte est arrivé", soutient-il. Pour se l’offrir, il faudra débourser la somme de 330.000 euros. Autant dire que la démocratisation de ce moyen de transport n’est pour tout de suite. La technologie est là et tout le monde veut sa part du gâteau, y compris les inventeurs les plus fous !
Dans la ville de Shenzhen, dans le sud de la Chine, un aéronef ressemblant à s'y méprendre à une soucoupe volante survole la ville tous les jours, dans le cadre d’une autre expérimentation. L’engin de 200 kilos a été conçu à partir de fibres de carbone. A la manière d’un drone, il est muni de six rotors et huit batteries électriques, "de conception maison", font office de moteur.
Encore plus futuriste, l’engin est carrément piloté par une technologie d’intelligence artificielle, et donc il n'y a pas de commandes ! Une journaliste du 20H de TF1 a eu la "chance" d'embarquer à bord. En vol, "on a la sensation d’être secoué par de grosses turbulences", déclare-t-elle, à l'issue de cette expérience pour ainsi dire décoiffante. À cela s'ajoute le bruit assourdissant des rotors. Pour le confort, il faudra encore améliorer le concept. Pour l’instant, ce n’est qu’un prototype, mais son concepteur, Zhongxiao He, a bien l’intention de la commercialiser.
"On va la vendre comme moyen de transports pour des excursions touristiques, devant les pyramides d’Égypte, la Grande muraille [de Chine] et même la tour Eiffel à Paris, espère bien le commercialiser prochainement", prévoit son inventeur.
Regarder l’engin voler de nuit est encore plus impressionnant. Le spectacle émerveille petits et grands. "C’est comme passer de la science-fiction à la réalité", témoigne, au micro de TF1, un père de famille. "J’ai trop envie de m’asseoir dedans. Ça a l’air génial de voler comme ça", lance un jeune garçon, des étoiles plein les yeux. Cela arrivera peut-être vite qu’il ne le pense. Son concepteur espère commercialiser sa soucoupe volante en 2026.
Source: TF1 Info
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