Le drame s’est produit mardi 23 Décembre, au quartier Djikourani, dans la commune urbaine de Kissidougou.
Fodé Keita, âgé d’une quarantaine d’années, a mortellement heurté son propre fils, Aboubacar Sidiki Keita, âgé de seulement deux ans, alors qu’il manœuvrait sa voiture dans l’enceinte de sa résidence. ‎Selon les premiers éléments recueillis sur les lieux, le père, qui tentait de sortir son véhicule d’un espace restreint, n’aurait pas remarqué la présence de l’enfant derrière l’engin. Malgré les appels répétés de la mère, alertée par les cris du petit, le véhicule a poursuivi sa trajectoire, provoquant un impact fatal. L’enfant est décédé sur les lieux, malgré les tentatives désespérées de réanimation par les voisins.
‎La police s’est immédiatement rendue sur les lieux pour procéder à un constat technique détaillé : Indices de traces de freinage, prise de photos, audition de témoins et vérification des conditions de visibilité.
« Aucun signe d’ivresse, de défaut mécanique ou de négligence manifeste n’a été constaté à ce stade. Et l’incident est qualifié « d’accident mortel involontaire », a-t-on indiqué.
‎Le corps de la victime a été remis à la famille, après l’autopsie médico-légale. Une cérémonie d’inhumation privée s’est tenue dans la soirée au cimetière de Djikourani, en présence des proches.
‎Fodé Keita, profondément affecté, a été entendu par les enquêteurs. Il a exprimé un profond désarroi affirmant n’avoir « jamais imaginé qu’un instant d’inattention puisse coûter la vie à son enfant ». Les autorités ont présenté leurs condoléances à la famille éplorée. Elles appellent les parents et les usagers à la prudence et au renforcement de la vigilance dans la conduite des engins roulants.
AGP