A quand la fin des travaux au Stade du 28 Septembre de Conakry ?
Le mythique Stade du 28 Septembre, symbole historique de tous les grands événements sportifs du pays depuis belle lurette, est en rénovation depuis près de deux ans.
Cette vieille enceinte, construite en 1964, a besoin de travaux de mise aux normes pour la réadapter aux exigences des recommandations imposées par les instances de football (FIFA, CAF). Conscientes de l’importance et de la demande de la jeunesse de voir le Syli National évoluer à domicile, les autorités guinéennes ont mis les moyens pour rendre ce temple opérationnel.
?À la demande des autorités sportives, Djibril Diop, expert de la CAF, séjourne à Conakry depuis 24 heures. Son objectif est d’évaluer le travail accompli et de prodiguer des conseils d’orientation afin que le stade puisse répondre aux normes.
?Malheureusement, le constat révèle plusieurs anomalies. En compagnie du ministre des Sports Keamou Bogola Haba et de son cabinet, de la FÉGUIFOOT et de la direction du stade, le représentant de la CAF a passé au peigne fin tous les aspects liés à l’homologation de l’infrastructure. Du stade annexe à la tribune de presse en passant par la tribune couverte, les vestiaires, la salle conférence de presse et la pelouse, il a révélé que plusieurs aspects ne répondaient pas aux critères et a exigé la reprise de ces travaux.
Mohamed Zeghari, représentant de l’entreprise Guicopres, en charge de la réhabilitation du Stade du 28 Septembre, a salué cette initiative et s’est engagé à prendre en compte les recommandations faites par l’expert de la CAF.
" Nous savons que ce sont des visites très importantes, car elles permettent à la société Guicopres de confronter ses travaux aux exigences de la CAF. Monsieur Diop, qui intervient aujourd’hui au nom de la CAF, est venu d’une part s’enquérir de l’avancement des travaux et d’autre part nous prodiguer des conseils afin que l’homologation du stade se fasse dans les meilleures conditions. Les conseils de Monsieur Diop sont importants, puisqu’ils vont tous dans le sens du confort des spectateurs et des joueurs, et visent à assurer une pratique du football dans des conditions optimales. Très sincèrement, nous avons tenu une réunion de plusieurs heures ; nous sommes d’ailleurs encore en réunion. Nous avons pu passer en revue énormément de points cruciaux pour la fonctionnalité du futur Stade du 28 Septembre.
?Alors, quand il s’agit d’une anomalie, non seulement nous sommes prêts à la corriger, mais nous devons la corriger, c’est notre devoir aujourd’hui. La CAF a émis un cahier des charges et notre devoir en tant que société, c’est de respecter tous les points de ce cahier des charges. Et donc, quand il y a un de ces points où nous ne sommes pas encore parfaits, il est de notre devoir, bien entendu, de nous aligner sur les exigences de la CAF. D’abord, je voudrais dire qu’à ma connaissance, nul n’est parfait. Dans tout projet de cette envergure qui est un projet énorme, il est évident qu’il y a des imperfections. Et c’est grâce à l’apport d’experts que l’on peut corriger le tir", s’est-il exprimé.
Le directeur national des infrastructures Mamady Kourouma, quant à lui, estime que ces conseils seront utiles pour l’avenir du stade. ? " Vous savez, il y a près de deux ans, nous avons entrepris la mise en œuvre de la mise aux normes du stade. Nous arrivons presque à la fin. Si nous avons sollicité la CAF pour une inspection, c’est pour qu’ils viennent nous conseiller, nous recommander, et nous orienter afin que nous puissions corriger les défauts avant la véritable inspection", a-t-il martelé.
?Cette réalité vient compliquer les espoirs de voir dans un futur proche le Syli National évoluer à domicile. Avec ces recommandations faites par l’expert de la CAF, les travaux devront de nouveau être retardés. Espérons que d’ici la fin de l’année 2026, le Syli National pourra recevoir ses matchs à domicile.
?Selon le ministre des Sports, Keamou Bogola Haba, la rénovation et l’extension du vieux Stade du 28 Septembre auraient coûté à l’État plus de 2 000 milliards de nos francs, soit 200 millions de dollars.
À rappler que le manager licence club, point focal de la CAF en Guinée, avait signaler ces imperfections, malheureusement il n’a pas été compris pour des raison que l’on ignore.
( Avec Sportsynthèse )

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