Maïmouna Diallo, la victime, 57 ans, a été retrouvée dans la nuit du vendredi, 24 au samedi 25 octobre 2025, égorgée dans sa maison à Foulayah.
Deux ressortissants sierra-léonais, qui auraient séjourné chez elle avant le drame, sont activement recherchés. Originaire de Tanta dans Porédaka, dans la préfecture de Mamou, Maïmouna Diallo vivait seule. Selon plusieurs sources familiales, deux individus de nationalité sierra-léonaise sont fortement soupçonnés d’être impliqués dans ce crime.
« On m’a informée que des bandits sont entrés chez elle dans la nuit. Ils l’ont tuée et ont emporté sa moto de service. J’ai été anéantie par la nouvelle », témoigne, en larmes, Rabiatou Diallo, la sœur aînée de la victime.
D’après elle, les deux Sierra-Léonais, un homme et une femme, auraient séjourné chez Maïmouna quelques jours avant le drame. « Ils se sont présentés comme des proches venus chercher du travail à Foulayah. Ils ont passé trois nuits chez elle. Depuis le lendemain du crime, ils sont introuvables », ajoute-t-elle.
Un autre membre de la famille, Amadou Tidiane Barry, frère cadet de la défunte, partage la même conviction : « Tout porte à croire que ce sont eux. Ils étaient avec elle depuis mercredi et ont disparu le lendemain du meurtre », affirme-t-il.
Les autorités locales et les services de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier et interpeller les auteurs. Selon une source proche du dossier, la carte grise et les clés de secours de la moto de service de la victime ont été retrouvées sur les lieux du crime, des éléments considérés comme indices exploitables.
Connue pour sa discrétion et sa générosité, Maïmouna Diallo travaillait depuis plusieurs années au Centre agronomique de Foulayah, où elle était appréciée de ses collègues. Mariée mais sans enfant, elle menait une vie tranquille, entièrement dévouée à son travail.
L’annonce de sa mort a provoqué une vive émotion à Kindia et dans sa région d’origine, Poredaka, où les habitants réclament justice pour la technicienne disparue.
AGP