Pourquoi Fodé Oussou Fofana a poursuivi en justice la société Sarvekska, BSTP SAS ?

Assigné en justice par Dr Fodé Oussou Fofana, Ramesh Chandra Gayal de nationalité indienne a comparu ce lundi, 26 mai, au Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn, en son audience correctionnelle, rapporte l’AGP.
Cet ingénieur de profession est poursuivi pour : pollution de l’air, nuisances sonores, fonctionnement d’une installation classée sans autorisation, affection non autorisée du sol et réalisation du projet sans études d’impact environnemental.
Après la lecture de l’ordonnance de renvoi, le prévenu, Ramesh Chandra Gayal a plaidé non coupable des faits qui lui sont reprochés. Ces faits, rappelle-t-on, sont prévus et punis par les dispositions des articles 194, 134, 202, 45, 17, 29, 31 et 203 du code l’environnement.
A noter que, le prévenu, qui continue de clamer son innocence dans cette affaire est poursuivi au même titre que sa société, dénommée « Sarvekska, BSTP SAS ». Pour ce qui est de pollution de l’air et de nuisances sonores, le prévenu dira que des dispositions ont été prises par sa société pour éviter de porter préjudice au voisinage.
« On met de l’eau avant de commencer le travail pour empêcher la poussière du ciment de sortir de notre unité industrielle pour aller porter préjudice au voisinage », a-t-il expliqué avant d’ajouter que le moteur que sa société utilise est électrique. Implantée à Lambanyi, cette unité industrielle, selon le prévenu, travaille 6 jours dans la semaine et de 8 heures du matin à 18 heures.
Prenant la parole pour ses questionnaires, l’avocat de la partie civile, Me Pépé Antoine Lamah, a fait remarquer que cette unité industrielle génère de la poussière et un bruit assourdissant pour tout le voisinage.
« Dans la concession de Dr Fodé Oussou Fofana, la véranda du 2ème étage est couverte de poussière. C’est la route qui sépare son domicile à cette unité industrielle », se désole l’avocat avant d’ajouter que la poussière du ciment est une source cancérigène.
A la question de savoir s’il détient tous les documents lui permettant d’implanter son unité industrielle dans ces lieux, le prévenu répondra qu’il a tous les documents dont entre autres, le certificat de conformité environnementale et l’autorisation d’implantation dans cet endroit.
Il faut par ailleurs signaler que c’est un projet de fabrication de béton dont le délai d’exécution des travaux est estimé à 10 mois. Ainsi pour éclairer sa religion, le tribunal a ordonné un transport judiciaire le mercredi prochain et le renvoi de l’audience au 2 juin pour la suite des débats.
AGP
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