Par Abou Maco

Fort bien, qu'attend alors le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Guinéens établis à l’Étranger, Morissanda Kouyaté, pour répondre à leur exigence et les ramener "là où il les a pris" ? C'est-à-dire vers une probable mort ! C'est tout de même vexant cette forme d'ingratitude !

Au lieu, à travers leur association constituée (Association des Guinéens victimes de xénophobie en Tunisie), de venir chaque fois par une délégation demander la suite réservée à leur problème, ils préfèrent passer par du tapage, oubliant qu'avant eux l'État fait déjà difficilement face sur place au chômage de plusieurs milliers de jeunes Guinéens diplômés sans emploi. Ou alors se croient-ils prioritaires par rapport aux autres Guinéens alors que leur pays s'est saigné pour mettre en place ce pont aérien et divers soutiens afin de leur sauver la vie ?

La promesse d'aider ces rapatriés dans leur réinsertion en Guinée a été faite par l'autorité au plus haut niveau devant les médias et plus de patience aurait été judicieux que ce chantage qui ne dit pas son nom. En tout état de cause, du travail il y en a en Guinée, sans l'intervention du Gouvernement, pour peu que l'on accepte de se remuer un peu le postérieur ! Bien sûr, certains boulots ne sont pas faits pour ces Guinéens VIP... !

Heureusement encore que ce ne sont pas tous les rapatriés de Tunisie qui font preuve d'impatience et d'ingratitude mais manifestement une poignée de jeunes paresseux pourtant vigoureux ( ... )