Je suis profondément désolé de voir que sa douleur et son deuil ont été entachés par des interférences indésirables de la part de plusieurs personnes qui n’ont rien à faire avec sa vie conjugale. Je comprends sa colère et sa frustration face à ces tentatives de se mêler de sa vie privée et de son deuil. Il a tout à fait raison de s’opposer à toute ingérence indue dans ces affaires personnelles, en particulier dans un moment aussi intime et difficile que la perte de son épouse.

Quoique Hadja Djènè Kaba était très engagée dans l’amélioration de la vie des femmes et des enfants en Guinée et qu’elle a laissé un héritage important dans ce domaine, que son travail et sa passion continueront d’inspirer de nombreuses personnes dans notre pays et au-delà, je reste certain que son décès n’est pas une affaire nationale.

Vouloir rendre hommage à Hadja Djènè Kaba et à sa vie, son travail et sa contribution à la société guinéenne est compréhensible. Cependant, « le Ballet de Cygnes » qui ce fait actuellement à travers des déclarations et écrits de plusieurs personnes qui ont une certaine visibilité sociale, se faisant passer comme les conseillers et confidents de la défunte, me fait comprendre la position de Alpha. Conséquemment je suis solidaire de lui dans sa lutte pour protéger son honneur et sa dignité.

Quand j’ai écrit ce texte hier nuit, je ne m’attendais à voir une violation flagrante des règles régissant une conversation privée faire le tour des réseaux sociaux ce matin. Je suis sûr qu’en France la loi est claire : « Vous pouvez enregistrer une conversation seulement si cela ne porte pas atteinte aux droits et libertés fondamentaux (secret de la communication – vie privée) et si votre interlocuteur est prévenu. En effet, celui-ci doit vous autoriser à l’enregistrer »[1].

Mon cher cousin et frère, sachez que vous et votre famille êtes dans mes pensées et mes prières en ces temps difficiles. Je vous souhaite beaucoup de courage et de force pour traverser cette période de deuil.