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Le chanteur Jimmy Cliff, légende du reggae, est mort à 81 ans

Le chanteur Jimmy Cliff, légende du reggae, est mort à 81 ans
0 commentaires, 25 - 11 - 2025, by admin

Il avait le charisme naturel, le sourire lumineux et la voix douce. Le chanteur jamaïcain Jimmy Cliff, légende du reggae né James Chambers, est décédé d'une pneumonie à l'âge de 81 ans, a annoncé sa femme sur le réseau social Instagram.
Le chanteur jamaïcain Jimmy Cliff, légende du reggae, est mort, a annoncé sa femme sur Instagram ce lundi. Il avait 81 ans et a succombé à une pneumonie. "C’est avec une profonde tristesse que je partage que mon mari, Jimmy Cliff, nous a quittés à la suite d’une crise convulsive suivie d’une pneumonie", peut-on lire dans la légende du post, publié sur le compte officiel de Jimmy Cliff.
"À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force tout au long de sa carrière", écrit sa femme Latifa. "Il appréciait vraiment chacun de ses fans pour leur amour", poursuit-elle. "Jimmy, mon chéri, repose en paix. Je suivrai tes souhaits. J'espère que vous pourrez respecter notre intimité en ces moments difficiles", demande-t-elle.
"Reggae Night", "I Can See Clearly Now", "Many Rivers to Cross"....
L'artiste, de renommée internationale sans pour autant atteindre les sommets de carrière que certains lui promettaient à une époque, a notamment signé les tubes planétaires "Many Rivers to Cross", "The Harder They Come", ou encore "Reggae Night". En 2010, il était entré au Rock and Roll Hall of Fame. "J'ai grandi en écoutant du rock and roll, en dehors de notre musique indigène en Jamaïque", avait-il alors expliqué. "La musique, c'est être inspiré." Salué par Bob Dylan ou Paul Simon, notamment pour sa chanson "Vietnam", il déclarait, selon le site de l'institution dédiée à la préservation de l'histoire de la musique : "L'essence de ma musique est la lutte. Ce qui lui donne la touche finale, c'est l'espoir de l'amour".
"La première fois que j'ai enregistré un disque", racontait le chanteur dans le quotidien français Le Monde en 2012, "on m'a donné 1 shilling. Les Wailers (le groupe de Marley, ndlr) étaient plus chanceux que moi chez Studio One, on leur donnait 2 livres par semaine". Né en juillet 1944 dans un milieu modeste, il n'a cessé de s'intéresser à des influences musicales multiples - soul, ska, funk, punk, folk - tout en conservant un discours politique engagé. "J'ai été inspiré par les émeutes de Londres (en 2011), mais aussi par le 'printemps arabe'", précisait-il au Monde dans la même interview, évoquant aussi "les injustices sociales, l'hypocrisie religieuse, et les clans politiques".
"Un paradoxe de la musique jamaïcaine"
Mais Jimmy Cliff n'aura jamais atteint les sommets du dieu du reggae, Bob Marley. "Jimmy Cliff est un paradoxe de la musique jamaïcaine", écrit sur son site la maison de disques Universal France. "Reconnu dès sa période ska, premier artiste de reggae à signer pour (le label) Island, acteur et chanteur (...), auteur de multiples tubes planétaires, star en Amérique latine et en Afrique", il est aussi resté "un mal aimé du public reggae à cause de son image 'variété', 'grand public' et son côté star très assumé, loin de l'imagerie rasta - il ne l'est d'ailleurs pas - habituelle".
Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec le cinéma. Notamment pour le film musical "The Harder They Come" ("Tout, tout de suite", 1972), considéré comme ayant permis la percée du reggae, et dans lequel il interprète un criminel. Sa chanson "I Can See Clearly Now" fera aussi le bonheur de la comédie "Rasta Rockett" (1993).
Un artiste "extrêmement travailleur", réagit Bernard Lavilliers

Il collaborera aussi, au fil des années, avec des groupes comme The Clash, Kool and the Gang, Sting, Annie Lennox mais aussi le Français Bernard Lavilliers, avec qui il a enregistré "Melody Tempo Harmony" en 1995 "C'était une légende vivante", se souvient lundi sur franceinfo le chanteur. "Il était extrêmement travailleur, il répétait beaucoup", confie-t-il. Bernard Lavilliers salue un grand artiste, un des "grands auteurs-compositeurs jamaïcains qui ont fait tourner cette musique autour du monde". Il se souvient de quelqu'un de très "impressionnant sur scène", qui "avait une grande connaissance, comme Bob Marley, du reggae de ses origines". Car l'interprète le rappelle, le reggae ne vient "pas seulement de la soul et des chœurs protestants, le reggae vient aussi du mento", la musique jamaïcaine.
( Source: ICI )

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