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La campagne électorale de Doumbouya relève du sacrilège politique ( déclaration du COPEG )

La campagne électorale de Doumbouya relève du sacrilège politique ( déclaration du COPEG )
0 commentaires, 25 - 11 - 2025, by admin

Une campagne électorale désigne la période précédant une élection durant laquelle les candidats présentent leurs programmes, débattent d’idées, rencontrent les citoyens et cherchent à convaincre les électeurs. C’est un moment fondamental de toute démocratie : il permet un choix libre, éclairé et équilibré entre différentes visions politiques.
La campagne électorale est un pilier de toute démocratie. Or, en Guinée, la candidature du Général Mamadi Doumbouya pour l’élection du 28 décembre 2025 constitue une rupture grave avec ces principes fondamentaux.
La campagne électorale : un pilier de la démocratie
Les campagnes sont un espace où les acteurs politiques transmettent leurs propositions et où les électeurs peuvent comparer les projets en compétition. Elles reposent sur des règles strictes : durée légale, accès équitable aux ressources publiques, liberté d’organisation, transparence dans l’utilisation des fonds et égalité d’accès aux médias.
Cette transparence garantit la confiance des citoyens et l’intégrité du scrutin.
Les données relatives aux campagnes — durée officielle, accès aux lieux publics, attribution des médias, autorisations d’événements — permettent de vérifier l’équité du processus et d’éviter les abus de pouvoir.
Pourquoi la candidature du Général Doumbouya est qualifiée de “sacrilège politique”
La participation du Général Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 constitue une atteinte grave aux principes régissant la transition guinéenne. Ce « sacrilège » renvoie à plusieurs violations :
La transgression du statut républicain et apolitique de l’armée, les forces armées, garantes de la nation, ne peuvent ni gouverner ni se présenter à des élections.
La violation de la Charte de la transition du 27 septembre 2021, elle interdisait clairement toute candidature des dirigeants de la Transition et fixait clairement les règles devant mener au retour à l’ordre constitutionnel ;
Le non-respect du serment prêté le 1er octobre 2021, un serment prêté devant la nation, aujourd’hui renié, en tant que président de la transition, interdisant toute participation à des élections pendant cette période.
En ce sens, la candidature du Général Doumbouya est assimilée à une trahison des engagements pris devant la nation et à une remise en cause du processus destiné à restaurer la démocratie. Elle est présentée comme une déviation profonde des principes sacrés pour lesquels des milliers de Guinéens ont lutté au cours des trois dernières décennies.
Ces transgressions ne sont pas des maladresses : elles remettent en cause l’essence même de la Transition et la confiance du peuple.
Une transgression morale, politique et institutionnelle
La campagne du Général Doumbouya est décrite comme un affront aux valeurs républicaines et aux sacrifices consentis par le peuple guinéen pour instaurer un État de droit. Elle apparaît comme la tentative d’une junte militaire de confisquer le pouvoir en s’appropriant un processus électoral destiné à rétablir la souveraineté populaire.
Cette démarche est qualifiée d’« hérésie » politique : une remise en cause des fondements mêmes de la transition, de l’État de droit et du retour à un gouvernement civil.
Une action qui menace l’avenir démocratique de la Guinée
La participation du Général Doumbouya à l’élection, ainsi que celle du CNRD ou de ses alliés, équivaut à une profanation des valeurs républicaines et constitutionnelles. Elle rappellerait des précédents douloureux de l’histoire guinéenne, notamment la tragédie du 28 septembre 2009.
La campagne du CNRD est décrite comme :
illégale ;
contraire aux valeurs républicaines ;
dangereuse pour la stabilité démocratique ;
privant le peuple de la possibilité d’un véritable retour à l’ordre constitutionnel.

Le COPAG dénonce les responsabilités du CNRD et appel à la résistance
Le Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG) dénonce la responsabilité individuelle et collective du CNRD et de ses soutiens, accusés d’empêcher le retour à la démocratie et de maintenir la population dans une situation d’incertitude, d’insécurité et d’exode massif.
Il rappelle également que l’histoire démontre l’éphémérité des régimes autoritaires et que les peuples finissent toujours par reconquérir leurs droits.
Une atteinte aux valeurs démocratiques chèrement acquises
Depuis plus de trente ans, les Guinéens se mobilisent pour bâtir un véritable État de droit — un système dans lequel les institutions publiques, qu’il s’agisse du gouvernement, de l’administration ou de la justice, sont tenues de respecter la loi et ne peuvent agir de manière arbitraire.
Un tel modèle garantit l’égalité de tous devant la loi, la sécurité juridique et la protection des droits fondamentaux. Il s’oppose à toute forme de pouvoir autoritaire et repose sur des principes essentiels, tels que la séparation des pouvoirs et l’indépendance des juridictions.
Au cours de cette lutte, des milliers de citoyens ont sacrifié leur liberté, parfois même leur vie, afin que la Guinée devienne une nation où les institutions prévalent sur les volontés individuelles.
La candidature du Général Doumbouya s’inscrit à contre-courant de ces sacrifices et fait peser une menace sur :
la démocratie guinéenne,
les droits fondamentaux du peuple,
le retour à un gouvernement civil,
la souveraineté de la Constitution
.
C’est une attaque frontale contre l’un des symboles les plus sacrés de la nation : le droit du peuple à choisir librement ses dirigeants.
Pour une Guinée libre, démocratique et prospère
L’avenir de la nation ne peut pas être confié à un régime qui viole ses propres engagements, renie ses promesses et détourne la mission de la Transition.
Le peuple guinéen mérite mieux que des promesses creuses, une confiscation du pouvoir ou une dérive autoritaire.
Le devoir d’une résistance démocratique
Le Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG) en appelle à la mobilisation citoyenne pour préserver les acquis démocratiques et empêcher une confiscation durable du pouvoir.
Le Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG) insiste sur :
la nécessité d’un retour strict à la Charte de la transition ;
la restauration de la légalité constitutionnelle ;
la défense des libertés fondamentales ;

l’unité nationale face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire.
Conclusion
Le Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG) affirme que la candidature du Général Mamadi Doumbouya ne pourra répondre aux exigences d’un véritable projet politique et démocratique.
Il appelle la population guinéenne, tant dans le pays que dans la diaspora, à se mobiliser pour préserver l’avenir de la nation et empêcher toute dérive autoritaire contraire aux aspirations démocratiques du peuple guinéen.

Que vive la Guinée libre !
Que vive la démocratie !
Que vive le Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG) !
Papa Attigou Bah
Leader Politique
Président du Congrès des Patriotes de Guinée (COPAG)

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