CRIEF, transition et paix sociale : le temps d’en finir avec les procès interminables
Par Abdoulaye Sankara
Les dossiers de Mohamed Diané, ancien ministre de la Défense, et d’Ibrahima Kassory Fofana, ex-Premier ministre, seront de nouveau à l’ordre du jour le 9 octobre prochain, après près de quatre années de tergiversations judiciaires devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Face à une affaire devenue manifestement politisée et à une CRIEF qui a largement montré ses limites, il est temps de mettre un terme à ces procédures interminables qui lassent l’opinion publique. Une telle décision serait non seulement un gage d’apaisement social, mais aussi une nécessité dans la perspective d’une année 2026 qui s’annonce électorale et décisive pour l’avenir du pays.
La CRIEF doit avoir l’humilité de reconnaître ses insuffisances et permettre à la Guinée d’entrer dans cette période cruciale dans un climat de paix et de cohésion. Tout ajout de tension dans une année déjà déterminante serait une faute politique grave.
Il y va de l’intérêt supérieur de la transition conduite par le CNRD, qui aspire à une sortie apaisée, mais aussi de celui du peuple de Guinée, en quête d’un nouveau départ. Et pour cela, les ardeurs d’un procureur spécial zélé devraient enfin céder la place à la sagesse et au sens des responsabilités.
0 Commentaires
Publiez le 1er commentaire pour cet article !